Tribune
La saleté et l’insécurité à un quart d’heure de chez soi !
Tribune publiée dans le magazine municipal « À Paris » n°76
Derrière le concept fumeux de la ville du quart d’heure apparaît la dure réalité d’une ville où il est de plus en plus difficile de circuler d’un quartier à l’autre pour se rencontrer, travailler, sortir, se cultiver ou simplement faire ses courses. Après avoir refermé Paris sur lui-même, après l’avoir coupé des territoires dynamiques qui l’environnent, l’exécutif municipal propose à présent un repli sur soi généralisé des quartiers parisiens.
Le Paris d’Anne Hidalgo, ce sont les rues sales, les chaussées défoncées, les embouteillages, l’insécurité, le trafic de drogues, un climat général d’abandon, le tout à un quart d’heure de chez soi. Chaque semaine, nous sommes alertés par de nouveaux collectifs de riverains qui se créent dans un ultime espoir de pouvoir changer les choses. Mais la réalité est que, de guerre lasse, ils finissent par se dire que le seul moyen pour eux de se libérer de ces nuisances est de déménager. Près de 12 000 Parisiens quittent chaque année la Capitale. Quel échec pour la majorité municipale !
Nous n’accepterons pas cette mise sous cloche à la fois de la vie de nos quartiers, mais aussi plus généralement de la vie dans la capitale. C’est l’opposé de ce que devrait être une métropole attractive, dynamique, au service d’une mixité réelle composée de toutes les catégories de population, notamment les classes moyennes et intermédiaires qu’il faut s’attacher à retenir et surtout à faire revenir.
Depuis le début de la mandature, avec l’ensemble des élus du groupe Changer Paris, nous nous battons pour combattre la spirale de dégradation dans laquelle Anne Hidalgo et ses alliés engagent la capitale. Face au déni de cette majorité destructrice, nous continuerons inlassablement de défendre la qualité de vie des Parisiens.