Paris le 02.02.2023
Votation sur les Trottinettes : nouvel échec pour Anne Hidalgo !
Avec un faible nombre de votants, les Parisiens ont marqué leur profond désintérêt pour la votation sur les trottinettes en libre-service organisée par Anne Hidalgo.
Rappelons que dans le cadre d’un vrai référendum local – et non une simple « votation » sans encadrement juridique – une participation de 50% est requise pour que le scrutin soit validé. Nous en sommes aujourd’hui très loin.
Ce résultat est donc à l’image du score de la candidate Hidalgo aux dernières présidentielles, anecdotique.
En boudant massivement ce scrutin, les Parisiens ont donc refusé de cautionner la tentative démagogique d’Anne Hidalgo de se dédouaner de ses échecs à réguler les nouvelles mobilités, et particulièrement les trottinettes en libre-service.
Ce que les Parisiens demandent, ce n’est pas un énième coup de communication permettant à la maire de Paris de ne pas endosser personnellement la responsabilité d’une décision qu’elle n’avait pas eu le courage de prendre.
Ils demandent qu’Anne Hidalgo assume ses responsabilités et règle enfin le problème de l’insécurité des piétons et du chaos dans l’espace public, qui ne disparaitra pas soudainement en interdisant les trottinettes en libre-service.
Pour assurer un partage apaisé de l’espace public, des mesures plus fermes de régulation, demandées depuis des années par notre groupe, doivent être prises.
Les trottinettes électriques personnelles subsisteront toujours à l’issue du scrutin.
Comme l’ensemble des moyens de mobilité alternatives, elle nécessiteront d’être mieux régulés via un code de la rue que nous réclamons depuis 2018, qui soit autre chose qu’un gadget ou l’absurde « code de la rue pour faire respecter le code de la route » tel que le conçoit David Belliard.
Dès à présent, cela implique le renfoncement des contrôles de la police municipale pour faire respecter:
- L’interdiction de circuler sur le trottoir ;
- L’arrêt aux feux tricolores et la priorité des piétons sur les passages cloutés ;
- La vitesse maximum à 25 km/h pour les trottinettes électriques personnelles ;
- L’obligation d’assurer les trottinettes électriques personnelles.
Afin de parvenir à apaiser l’espace public notre groupe rappelle ses demandes :
- La mise en place d’un plan piéton ;
- La suppression des pistes cyclables sur les trottoirs et des pistes cyclables devant les arrêts de bus ;
- Un meilleur entretien de la voirie qui est soit encombrée soit dégradée ;
- Une meilleure prise en compte des problématiques des usagers PMR.
Sans de telles mesures, peu importe le résultat de cette votation, la situation du piéton à Paris ne s’améliorera pas et le chaos urbain subsistera dans nos rues.