Paris le 22.12.2023
Loi immigration : l’hypocrisie d’Anne Hidalgo, toujours aux frais des Parisiens…
Anne Hidalgo a officiellement annoncé que la Ville de Paris ne respectera pas la loi immigration, votée mardi soir à l’Assemblée Nationale. Elle refuse notamment de se conformer aux nouvelles dispositions de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), destinée aux personnes de plus de 60 ans en perte d’autonomie.
Cette nouvelle communication est une illustration de plus du faux humanisme d’Anne Hidalgo, qui encourage une immigration désordonnée à venir s’installer à Paris. C’est cette politique chaotique qui conduit à l’implantation de campements sauvages, à laisser les migrants aux mains des dealers et réseaux de prostitution, ou encore à une délinquance de survie dont les Parisiens deviennent victimes.
La Mairie de Paris s’est déjà exonérée de la réglementation sur le contrôle des faux mineurs étrangers. Elle a été condamnée sur ses banderoles de soutien illégales à la réforme des retraites. Elle réitère aujourd’hui avec la loi immigration, sous prétexte de refuser la « préférence nationale » que celle-ci aurait instaurée.
Il n’y a pourtant aucune forme de préférence nationale au sein des nouvelles dispositions de l’APA, mais simplement la condition – dans certains cas – d’une durée précise de séjour régulier en France pour y être éligible.
Étonnement, alors que les conditions d’éligibilité aux prestations du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP) pour les plus de 60 ans sont déjà conditionnées à trois ans de résidence à Paris, il n’est jamais venu à l’esprit de l’exécutif parisien de revoir ce délai à la baisse !
Il apparait clairement que c’est par démagogie qu’Anne Hidalgo refuse aujourd’hui d’appliquer un délai assez semblable pour verser l’APA aux seniors extra-communautaires en situation régulière. Ce refus d’appliquer la loi est illégal. De surcroit, il témoigne d’un manque de cohérence criant, à l’image de la politique menée par la Ville de Paris.
Enfin, pour financer cette mesure, Anne Hidalgo va encore une fois se heurter aux limites de sa gestion catastrophique. Elle n’a pas les moyens de sa politique. Alors que l’exécutif municipal s’inquiétait d’un effet ciseau dû à l’écroulement des recettes des DMTO, comment la Maire de Paris compte-t-elle financer cette APA communale ? La réponse est simple : elle sera contrainte de creuser encore un peu plus la dette, ou de piocher une nouvelle fois dans les poches des Parisiens, après avoir renié sa principale promesse de campagne, en augmentant la taxe foncière de 52%…
Une fois de plus, Paris est hors-la-loi. Une fois de plus, les Parisiens paieront.
Il est plus que temps de Changer Paris, au travers d’un large rassemblement !