Tribune
Dérive budgétaire : les parisiens fuient le navire !
Tribune publiée dans le magazine municipal « À Paris » n°74
La dernière mandature aura été celle de l’opacité, de la gabegie et de la dérive budgétaire. Aujourd’hui que la crise sanitaire est là, la Ville de Paris dispose de très peu de marges budgétaires pour y faire face.
Dans ce contexte, alors qu’il faudrait adopter une gestion saine et maitrisée des dépenses publiques et définir des priorités d’action pour aider les habitants et les acteurs économiques, l’exécutif municipal ne corrige rien. Pire, il augmente la fiscalité. Il continue de dépenser des sommes folles pour mener des projets d’aménagement dont personne ne veut et subventionner à tout va des milliers d’associations, afin de satisfaire ses implantations électorales. À titre d’exemple, le projet de réaménagement du quartier de la Tour Eiffel en est déjà à 107 millions d’euros au lieu des 72 millions votés initialement.
Incapable de maîtriser les dépenses, la majorité d’Anne Hidalgo va taxer encore davantage les Parisiens, alors qu’elle s’était engagée à ne pas le faire pendant la campagne municipale ! C’est ainsi que la Ville de Paris réclame une augmentation des droits de mutation, après les avoir déjà augmentés en 2016. Elle demande aussi la possibilité de pouvoir passer la majoration de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires ainsi qu’une nouvelle hausse de la taxe de séjour, déjà relevée en 2016 et 2018. Une fiscalité plus lourde, voilà comment la majorité aide les secteurs qui souffrent économiquement !
Les conséquences de cette politique sont dramatiques. Écœurés, les Parisiens sont chaque année plus nombreux à quitter la capitale ! Paris a perdu 12 000 habitants par an lors du dernier mandat. Les écoles affichaient 3 700 élèves en moins à la rentrée 2020. Et les départs vont s’amplifier, car tout est fait pour dégouter les Parisiens de vivre à Paris. Face à toutes ces dérives, notre groupe, qui compte autant d’élus que celui d’Anne Hidalgo, mobilise toutes ses forces pour contrer cette gestion mortifère et porter la voix des Parisiens.