Du beau pour tous, dans tout Paris !

Depuis l’avènement de la série « Emily in Paris » et son succès à travers le monde, Anne Hidalgo et ses adjoints sont désemparés. Ce show à l’américaine ose véhiculer l’image d’une ville fière de son patrimoine, qui respecterait son histoire, qui protègerait l’harmonie de son architecture et la beauté de son mobilier Second Empire, le tout dans un cadre propre ! Impensable pour l’exécutif parisien, qui estime que Paris est dorénavant un modèle urbain dépassé et indésirable.

De fait, Anne Hidalgo s’est attelée à tourner le dos à l’identité de Paris : mobilier moderne dissonant, aménagement de squares en jardin partagés qui ont vite pris l’allure de ZAD, transformation de places emblématiques, comme celles de la République ou du Panthéon, devenues de vastes zones minérales sans âme, suppression des derniers espaces verts pour des immeubles jurant avec le style parisien… Les exemples sont légion !

Cette transformation de la ville est censée rendre Paris plus « inclusive » et « résiliente ». Elle traduit en réalité́ un manque d’ambition. La mairie de Paris renonce à offrir le beau pour tous, à donner aux Parisiens de toutes catégories l’excellence à laquelle ils ont droit, à leur transmettre un héritage patrimonial millénaire. Le tout en prétendant justifier ses errements esthétiques par la nécessaire lutte contre le réchauffement climatique.

À contre-courant de cette vision défaitiste, le groupe Changer Paris propose de restaurer la cohérence architecturale et patrimoniale de Paris. La singularité de notre ville doit être préservée, en privilégiant des matériaux de construction locaux, historiques et écologiques tels que la pierre de taille francilienne. Mais aussi en s’inscrivant dans la lignée du mobilier Davioud qui donne à Paris son unité et un caractère exceptionnel.